Rencontre avec le Professeur Jean-Yves Frétigné

Ecrit par Webmaster le 13 juin 2017. Publié dans Actualité de l'association, Evénements

Chers Membres, Chers Amis de L’Association des Amis de Saint Nicolas des Lorrains de Rome,

En partenariat avec Monsieur Adolfo BARATTOLO, Consul Général d’Italie à Metz

et 

Madame Maria TRIACCA-SARNELLI, présidente – fondatrice de la Société Dante Alighieri de Metz  

L’Association des Amis de Saint Nicolas des Lorrains de Rome vous propose le Vendredi 16 juin 2017 :

 

1 °/ de 15h à 17h à la Librairie HISLER-EVEN

une Rencontre avec le Professeur Jean-Yves  Frétigné

pour la présentation et dédicace de ses livres

  •          » La France et l’Italie – Histoire de deux nations sœurs «  ( Ed. Armand Colin )
  •          » Le Palais Farnese / Il Palazzo Farnèse
    Ambassade de France en Italie / Ambasciata di Francia in Italia »
    Jean-Yves Frétigné, Carolina Vincenti
    Editions internationales du patrimoine, Paris, décembre 2016
    ISBN : 979-10-90756-21-2

 

  2°/ une Conférence  à 18h 30 au Consulat Général d’Italie à Metz

                 » Il Farnese, un palais romain au cœur des relations entre la France et l’Italie de 1871 à nos jours « 

Après avoir connu des relations complexes, faites d’estime et de rivalité, jusqu’à la Grande Guerre, les deux sœurs latines développent des rapports conflictuels à l’époque fasciste et durant la Seconde guerre mondiale.

Depuis 1947, si les deux peuples s’interpénètrent toujours davantage, les deux États, qui ne partagent pas une même conception de l’Europe, connaissent des périodes de rapprochement et des périodes de tensions.

Le Professeur Jean- Yves FRETIGNE se propose de vous présenter les grands enjeux de cette histoire mal connue en centrant son regard sur le Palais Farnèse.
Jean-Yves Frétigné est maître de conférences à Université de Rouen, agrégé d’histoire, docteur en histoire contemporaine (IEP-Paris) et ancien Membre de l’Ecole française de Rome. Président du Groupe français des historiens du Risorgimento

Il est spécialiste de l’histoire italienne , de la pensée et des idées politiques en France et en Italie.

Avec mes meilleures salutations,

Gabriel Villeroy de Galhau, président

 

Le Palais Farnese

Publié le 20 février 2017 par Laura Fournier-Finocchiaro

Le Palais Farnese / Il Palazzo Farnese
Ambassade de France en Italie / Ambasciata di Francia in Italia
Jean-Yves Frétigné, Carolina Vincenti
Editions internationales du patrimoine, Paris, décembre 2016
ISBN : 979-10-90756-21-2
306 pages, 79€

Préface:

En 1874, Rome, ville éternelle, était depuis peu la capitale d’un État beaucoup plus jeune qu’elle. C’est à cette date qu’Emmanuel de Noailles, nommé ambassadeur de France en Italie, s’installa au palais Farnèse devenu ainsi le siège de l’ambassade, et qui accueillera également l’École française de Rome. Noailles n’était cependant pas le premier Français à en avoir goûté la beauté, le palais ayant déjà, plus tôt dans l’Histoire, logé nombre d’ambassadeurs du roi de France auprès du souverain pontife. Les envoyés d’Henri II, de Louis XIII, de Louis XIV, eurent ainsi l’honneur de travailler, entre deux courbes du Tibre, dans ce joyau emblématique de la Renaissance et dont Stendhal louera après eux la « majesté farouche ». Depuis plus de 140 ans, la République française y a sa représentation en Italie.

Né du génie d’artistes glorieux, né également des rêves de magni-ficence de celui qui deviendrait Paul III, Alessandro Farnèse, ce palais est ainsi lié à l’histoire de la France, ou plutôt : l’histoire de la France lui est liée. Lui rendre hommage, et par là exprimer notre reconnaissance envers l’Italie, est l’intention de cet ouvrage.

Le palais Farnèse appartient à l’Italie et il occupe une place de choix dans le cœur des Italiens. De même, l’hôtel de La Rochefoucauld-Doudeauville, qui abrite l’ambassade d’Italie à Paris, appartient à la France : c’est en vertu de la réciprocité de baux emphytéotiques que nos deux pays bénéficient de demeures historiques pour leurs représentations diplomatiques.

La plus belle des ambassades sises à Rome ? On le dit, mais quoi qu’il en soit je reste certaine, à l’instar de mes prédécesseurs, qu’avoir la responsabilité de protéger et de faire vivre ce patrimoine exceptionnel est un honneur — et j’ai eu celui de mener à son terme en 2015 la magnifique restauration de la célèbre Galerie des Carrache.

Quatre siècles après la réalisation des fresques lumineuses de la galerie par les frères Carrache, cinq siècles après la reconstruction du palais acquis par Alessandro Farnese, nous voici encore éblouis devant cet édifice, raffiné et imposant à la fois — expression de l’idéal de la Renaissance. Sangallo, puis l’immense Michel-Ange, Giacomo della Porta et Vignola ont élevé le Farnèse, ils sont la preuve, s’il en était besoin, que les architectes sont des artistes majeurs. Daniele da Volterra, les frères Zuccari, les frères Carrache déjà nommés, Salviati, le Dominiquin… on pourrait continuer la liste des artistes qui ont contribué à faire du Farnèse celui que l’on connaît encore aujourd’hui. Aussi nombreux et divers furent-ils, ces architectes et peintres œuvrant à la construction et à l’aménagement du palais au long des années lui ont donné son style et sa cohérence reconnus par-delà les époques. « Il semble jeté au moule, tant il est uni ; c’est un dé », écrivait Montesquieu.

De la Renaissance au Risorgimento, du Risorgimento à aujourd’hui et pour longtemps encore : le Farnèse symbolise l’esprit de fraternité qui unit les deux peuples italien et français.

Au-delà de la magnificence architecturale qui le caractérise, il incarne en effet le lien entre deux pays, la France et l’Italie, qui entretiennent depuis si longtemps des relations d’amitié riches, construites sur des liens anciens. Liens tissés par l’histoire tant il est vrai qu’au fil des siècles, nos peuples et nos cultures se sont bien souvent définis et construits l’un par rapport à l’autre, l’un à travers l’autre. Liens profonds, car les deux pays sont l’un comme l’autre héritiers de la civilisation latine, et la passion italienne en France comme la passion française en Italie ont profondément influencé nos modes de vie et de pensée.

C’est pour honorer et sans cesse renforcer ces liens qu’il est de notre devoir d’animer le palais et de lui donner vie. C’est par exemple dans cet esprit qu’a été conçue hier l’exposition « Palais Farnèse : de la Renaissance à l’Ambassade de France » en 2010- 2011 qui marqua le public italien avec le retour momentané des collections de la famille Farnèse en leur palais. C’est cette même logique qui a été adoptée pour Design@Farnèse, organisé durant tout l’été 2016, permettant aux designers français contemporains de montrer l’expression de leur créativité, et faisant par là même du palais un symbole d’un mariage réussi entre le patrimoine et la création. Il est aussi ouvert aux visites neuf fois par semaine. Le palais Farnèse, lieu historique d’exception, est un lieu vivant.

Il est enfin et surtout pour notre pays un outil de travail à nul autre pareil, qui lui permet d’être au centre de la vie politique, économique, diplomatique et culturelle à Rome et dans toute l’Italie. Il contribue ainsi au rayonnement de la France et au développement de relations bilatérales denses au service d’une Europe en paix et solidaire.

Ce beau livre est une première découverte du monument qui nous a été confié ; dans l’espoir que ses lecteurs feront le pas de venir le visiter et avec la certitude qu’ils en deviendront, s’ils ne le sont pas déjà, ses admirateurs voire ses amoureux.

Catherine Colonna
Ambassadrice de France en Italie

Pré programme du voyage à Rome du 5 au 10 décembre 2017

Ecrit par Webmaster le 4 avril 2017. Publié dans Actualité de l'association

À tous nos Amis de Saint Nicolas des Lorrains à Rome

À quelques jours des Fêtes pascales, il est temps de vous confirmer notre voyage traditionnel à Rome pour l’édition 2017 de notre Saint Nicolas. Je vous engage dès maintenant à réserver vos vols et vos hébergements pour des raisons autant de tarifs que de disponibilités, en ces périodes de fin d’année fort chargées comme vous le savez.

Les dates retenues : du 5 au 10 décembre.

Le principe est toujours le même : vous êtes totalement libres de venir et de repartir aux dates de votre choix.

De la même façon, il vous est demandé de procéder directement à vos réservations, vols et hébergements.

Jean-Marie et Maria TRIACCA pourront vous donner des indications, des précisions et des conseils, en particulier sur les hébergements proposés par les nombreux établissements religieux de Rome.

Ce que nous vous demandons en revanche, lorsque le programme définitif aura été finalisé, est de bien vouloir confirmer formellement votre participation aux visites qui seront proposées et lorsqu’elles sont payantes, de bien vouloir adresser votre paiement à Jean-Marie et Maria en même temps que votre inscription qui devient alors ferme.

Deux thèmes cette année : la Rome des lieux de pouvoir et le soixantième anniversaire du Traité de Rome (25 mars 1957).

N’oublions pas que Robert Schuman, l’un des Pères fondateurs de l’Union européenne, était dès la création de notre Association en 1956, l’un des membres d’honneur de notre Association.

Les visites prévues en lien avec le thème des lieux de pouvoir : le Palais FARNESE, siège de l’Ambassade de France auprès du Gouvernement italien et le Palais du QUIRINAL, siège de la Présidence de la République italienne. Au programme également, la visite de la DOMUS AUREA, résidence de !’Empereur NÉRON.

Nous prévoyons également la visite de la salle où a été signée le Traité de Rome au Capitole si nous en avons l’autorisation.

Catherine GUYON nous parlera de Charlemagne et de son Couronnement à l’occasion d’une visite de la Basilique du LATRAN tandis que le Professeur LARRET traitera du thème  » Pouvoir et spiritualité  » au Palais Saint Louis, adjacent à l’église nationale de Saint Louis des Français. Notre ami Joseph SILESI se propose de nous présenter la Chapelle peinte par le CARAVAGE dans la même église.

Deux moments musicaux sont programmés avec nos amis de METZAVOCE et la participation de Jean-Luc BREDEL, guitariste classique de grand talent, qui a exercé pendant plusieurs années en Lorraine en qualité de Directeur régional des affaires culturelles. Ils animeront également ensemble la messe solennelle de Saint Nicolas le 6 décembre ainsi que le moment convivial traditionnel à la Villa Bonaparte. Nous inviterons les Ambassadeurs des six pays fondateurs de l’Europe à ce moment officiel.

La Solennité de Saint Nicolas sera célébrée dans l’après midi, le 6 décembre étant un mercredi. Nous vous proposons en effet d’assister à l’audience publique du Saint Père le matin Place Saint Pierre. La célébration de l’après-midi sera présidée, en notre sanctuaire lorrain, par le Cardinal Paul POUPARD, Président émérite du Conseil Pontifical de la Culture avec la participation annoncée de Mgr LAGLEIZE, Évêque de Metz.

Comme il est d’usage, nous serons reçus par Philippe ZELLER, Ambassadeur de France auprès du Saint Siège à l’issue de la célébration, en début de soirée.

Afin de prévoir un temps commun de partage et de convivialité, nous nous retrouverons au cours d’un repas pris en commun en soirée dans le restaurant mythique de l’Eau Vive, à une date qui reste à fixer.

Voilà pour l’essentiel le programme qui vous sera proposé cette année, sous réserve bien sûr des différentes confirmations définitives de lieux et de dates.

Afin de faciliter l’organisation de ce voyage, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir d’ores et déjà signaler votre participation auprès de Jean-Marie et Maria TRIACCA 06 33 86 29 14 ou jm.triacca@gmail.com ou en écrivant à Francine ROZE, Association des Amis de Saint Nicolas des Lorrains, Palais des ducs de Lorraine, 64 Grande Rue 54000 Nancy.

À bientôt.

LE CHANCELIER – Denis SCHAMING

LE PRÉSIDENT – Gabriel VILLEROY DE GALHAU

Le Président de la Région GRAND EST soutient notre association

Ecrit par Webmaster le 25 janvier 2017. Publié dans Actualité de l'association

Nous vous partageons le courrier de soutien à notre Association de Philippe RICHERT, Président de la Région GRAND EST.

Pour l’afficher cliquez sur ce lien.

Messe à St Nicolas des Lorrains

Ecrit par Webmaster le 19 décembre 2016. Publié dans Activité de l'église à Rome, Actualité générale

Rome, 06 décembre 2016

L’évangile de ce jour est tout centré sur les enfants qui se sentent attirés par Jésus et qui suivent le mouvement spontané de leur cœur, en courant vers lui en toute confiance. Mais les apôtres croient prendre leur responsabilité en bloquant leur spontanéité pour créer le sérieux qui, selon eux, doit entourer le Messie porteur du Règne de Dieu. Jésus intervient pour dire aux apôtres de les laisser venir à lui et de ne pas les empêcher, parce que le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. Il les accueille, les bénit et les laisse aller.

Le grand mystère de la nativité du Seigneur vers lequel nous marchons, est celui par lequel, c’est Dieu lui-même qui se fait enfant, c’est-à-dire un être de confiance, totalement abandonné, qui provoque notre tendresse en adoucissant notre cœur. Chacun spontanément veut prendre un enfant sur son cœur et éprouver la paix qui vient de son contact. C’est le sentiment qui nous animera bientôt tous, face à la crèche de Bethléem.

Quand nous parlons de Royaume, nous pensons par contre spontanément à la grande vertu de la justice, sans laquelle ne règnent que banditisme et violence. Depuis plus d’une semaine les textes d’Isaïe, le grand prophète de l’Avent nous parle de refonte de toutes les armes de combat, grâce auxquels les royaumes de la terre tentent d’instaurer la justice et la paix, pour les transformer en moyens de développement agricole et donner du pain à satiété à tous les pauvres. La paix qui est à l’horizon avec la venue du Messie de Dieu ne sera pas moins qu’une fraternité universelle où il ne se fera plus aucun mal : « Le veau et le lionceau, dit le prophète, seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. » Le Règne de la confiance absolue est le règne de l’Amour.

Jésus, en reprenant ici les apôtres, est en pleine éducation de leur foi qui doit peu à peu les attacher à lui, comme les enfants le leur montrent par leur attitude : il est le Règne de Dieu en personne qui a commencé au milieu d’eux. Comme les enfants, ils doivent se laisser attirer par l’amour bienveillant de Dieu qui, en sa personne, s’est fait tout proche d’eux, est même au-dedans d’eux : « Voici que le Règne de Dieu est au-dedans de vous. » Partout où l’amour s’est vraiment incarné, les enfants ont l’intuition, disons le flair et ils y vont volontiers pour être caressés. La bénédiction du Seigneur, ce sont, comme dirait le Pape François les caresses du Père sur ses enfants. Notre foi doit mûrir jusqu’à cet âge adulte où elle s’identifie avec l’amour que Dieu nous démontre dans la personne de Jésus, le Premier-né d’une multitude de frères.

L’Eglise qui s’efforce de prolonger la pédagogie de son maître et Seigneur, elle-même prolongement de celle du Père Créateur, vous donne, frères et sœurs, de pouvoir méditer tous les ans, et même tous les jours si vous le désirez, ici en la Paroisse St Nicolas des Lorrains, ce grand mystère de l’amour de Dieu incarné en ayant sous les yeux le modèle du Saint évêque. Il a été un modèle de paternité, déjà comme prêtre, plus encore comme évêque, à tel point que, la force de l’amour qu’il a vécu, a traversé les temps et les lieux, sous la forme de récits légendaires de miracles. De Myre à la Rome constantinienne du 3ème/4ème siècle, de Bari en Lorraine et de nouveau à Rome, en cette paroisse, le modèle de bonté paternelle de St Nicolas a fait tradition et a donné beaucoup à dire. Et c’est volontiers que les générations ont témoigné, les unes après les autres, des merveilles du Saint. C’est même en songe qu’il est dit intervenir auprès des coupables, pour qu’ils avouent leur méchanceté, qu’il ressuscite les victimes, mais aussi remette en santé spirituelle les criminels eux-mêmes. Un penseur juif allemand, Adorno disait que, face au drame d’Auschwitz, la seule forme de pensée qu’il soit encore possible de développer, est une pensée de rédemption. St Nicolas, en ressuscitant les victimes de ce qu’il faut bien appeler sorcellerie, mais en même temps en absolvant les criminels qui servent en repas de restauration de la chair d’enfants pour s’enrichir de cette façon ignominieuse, restaure la vie et l’amour réconciliés dans leur pleine dimension, comme le cœur humain en porte le désir : une restauration universelle.

En Afrique, et tout particulièrement au Bénin, dont je suis originaire, St Nicolas n’est assez connu, mais je suis persuadé que sa légende, en migrant de l’espace européen vers nos terres, refleurirait de plus bel, parce que les mêmes violents contrastes et la même soif de vie réconciliée et apaisée s’y retrouvent, et St Nicolas, en faisant l’objet du même culte, et engendrerait les mêmes récits fabuleux. La recherche de pratiques rituelles contre la violence sorcière, et en faveur de la vie qui fait la passion de l’Africain, aurait depuis longtemps donné à la légende de St Nicolas un regain inouï de vitalité. L’imaginaire populaire faisant de la sorcellerie une transformation magique de chair humaine, surtout d’enfants, en viande d’animaux gras pour les sabbats sorciers, tout le Bénin aurait vu depuis longtemps en St Nicolas, le Saint par excellence de la lutte anti-sorcière.

Frères et sœurs, votre Saint Patron est, depuis son lointain 3ème siècle, une figure de sainteté particulièrement attachante. Autour de lui gravite l’auréole d’une réponse merveilleuse, à notre profonde aspiration au bonheur, comme nous tous, ici come là-bas, nous le rêvons : un bonheur sans la Croix !. A quelques semaines de la nativité du Seigneur, avant que le fameux Père Noël, ne nous fasse complètement décoller de la réalité, en gommant toute croix de la vie des hommes, c’est St Nicolas que nous fêtons. Les enfants l’aiment, parce qu’il est une expression de l’amour paternel authentique tel qu’ils le voudraient. Mais lui, Nicolas, figure du Père aimant n’a pas décollé de la Croix, il la vit au plus profond de lui-même pour pouvoir leur offrir l’amour paternel lumineux et ardent qui les attire.

La piété populaire, c’est-à-dire la couche primaire d’humanité qui, en chacun, en chacune de nous conserve cette  fraîcheur et cette innocence confiante propre aux enfants, aime aussi St Nicolas parce qu’il est une figure d’évêque qui a remarquablement vécu le cœur de notre religion qui n’est autre que l’Amour-Charité. Puisse St Nicolas nous apprendre, et tout spécialement à vous qui êtes sous son patronage, ici à St Nicolas des Lorrains, à prendre sur nous la Croix nécessaire pour que la grâce de la nativité de notre Seigneur ne soit pas une « grâce à bon marché ». Sans la vie pour l’autre qui s’appelle Croix, la grâce à bon marché ne saurait nous être d’une quelconque utilité à l’heure où les violences contre les vies innocentes sont si nombreuses et déguisées sous les apparences les plus mensongères. Que St Nicolas intercède pour nous ! Amen !

+ B. Adoukonou

Secrétaire du Conseil Pontifical de la Culture

Saint-Nicolas, protecteur des Lorrains…

Ecrit par Webmaster le 4 décembre 2016. Publié dans Articles de presse

Article paru sur le site internet de France Bleu 
Auteur : Blandine Costentin

Le 6 décembre, c’est la fête de Saint-Nicolas, patron de la Lorraine et des Lorrains. L’occasion de multiples fêtes, certaines religieuses, d’autres profanes. D’où vient et en quoi consiste cet attachement à Saint-Nicolas ? Explications en six points.

Aux alentours du 6 décembre, en Lorraine, plus largement dans le quart Nord-Est de la France et dans de nombreux pays voisins, les rues se remplissent de messieurs barbus, portant crosse et mitre, accompagnés d’un âne. Et les enfants de chanter : « Grand Saint Nicolas, moi j’aime bien le chocolat ! » Saint-Nicolas, une tradition bien ancrée, qui revient en force, expliqué en huit points […]

LIRE LA SUITE EN CLIQUANT ICI

PASSAPAROLA MAGAZINE nous consacre un article

Ecrit par Webmaster le 18 novembre 2016. Publié dans Articles de presse

Traduction de l’introduction de l’article issue de PASSAPAROLA MAGAZINE (Novembre 2016) :

Saint Nicolas est l’un des saints les plus vénérés, non seulement par les chrétiens, mais aussi par les orthodoxes. Il est le saint patron de la Russie, la Grèce et la région Lorraine (France). Tout le monde sait que Saint-Nicolas (Santa Claus ou Saint-Nicolas) anticipe Noël et apporte des cadeaux aux enfants dans de nombreux pays d’Europe du Nord à l’occasion de sa fête le 6 Décembre… Peu de gens connaissent l’église Saint-Nicolas des Lorrains à Rome, située au large de Febo, à un jet de pierre de la Piazza Navona, un petit bijou de style baroque, ayant appartenu jusqu’en 1776 à la Lorraine et administrée à partir de 1816 par les Pieux Etablissements de la France à Rome et à Lorette avec le soutien de l’association les amis de Saint Nicolas des Lorrains[…]

Vous pouvez lire l’ensemble de l’article dans sa langue maternelle en CLIQUANT ICI !

Philippe Zeller, nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège

Ecrit par Webmaster le 29 septembre 2016. Publié dans Articles de presse

Parut dans la version numérique du journal La Croix <– cliquez sur le lien pour accéder à l’article original

Publié avec l’accord de l’auteur : Sébastien Maillard (à Rome), le 12/05/2016 à 11h25

À 63 ans, Philippe Zeller devient ambassadeur de France au Vatican au terme d’un long et lisse parcours diplomatique.

Cette nomination, rendue publique jeudi 12 mai, clôt quinze mois de blocage entre la France et le Saint-Siège depuis le départ de son prédécesseur Bruno Joubert et le rejet de la candidature de Laurent Stefanini.

Philippe Zeller était auparavant ambassadeur de la France au Canada.

Sur son précédent bureau d’ambassadeur, au Canada, il avait une carte de Hongrie en sous-main et un couple de statuettes d’Indonésie. Des souvenirs de précédents postes comme chef de mission diplomatique que Philippe Zeller pourrait emporter avec lui à Rome, à la Villa Bonaparte. Le nouvel ambassadeur de France près le Saint-Siège, dont le décret de nomination a été publié ce 12 mai, y arrivera début juin. Sa prise de fonction mettra fin à une vacance de quinze mois, assurée depuis par l’actuel « numéro deux » de cette ambassade atypique, François-Xavier Tilliette, désormais sur le départ.

Le Saint-Siège « reconnaissant envers le geste de la France »

Pour devenir ambassadeur de France près le Saint-Siège, il est préférable d’être catholique et en fin de carrière. C’est le double cas de Philippe Zeller qui, à 63 ans, prend le dernier poste d’un long parcours diplomatique. Cette expérience et le profil lisse de cet homme calme et pondéré, marié à une universitaire professeur d’allemand, Odile, père de deux enfants et grand-père d’un petit-fils, a convenu sans problème au Saint-Siège. L’agrément à sa nomination a été donné en trois semaines.

« Nous sommes reconnaissants envers le geste de la France », confie à La Croixle secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, qui avait été déçu à l’automne dernier que perdure aussi longtemps la vacance d’un poste prisé du Quai d’Orsay. En nommant le 6 avril, en conseil des ministres, Philippe Zeller, le gouvernement français a joué sur du velours. « C’est un homme rigoureux, scrupuleux, appliqué, dont la discrétion et l’efficacité devraient plaire aux monsignori », décrit son prédécesseur Bruno Joubert, sorti de la même promotion de l’ENA – « Pierre Mendès France » – que lui, en 1978.

Philippe Zeller, l’exemple-type de l’« homme du Quai »

Lorsqu’il entre cette année-là au ministère des affaires étrangères, Philippe Zeller commence un itinéraire qui en fera l’exemple-type de l’« homme du Quai ». Un pur produit d’une maison qu’il connaît bien de l’intérieur pour en avoir géré le budget puis toute l’administration générale. « Il a géré les carrières de beaucoup d’autres ambassadeurs », note un diplomate, qui apprécie sa quiétude à toute épreuve lui permettant de dissimuler une persévérance réputée tenace en négociation. En classique « homme du Quai » toujours, il est réputé aussi pour ses notes diplomatiques, longues et nuancées, où chaque terme est choisi avec soin.

Un exercice d’équilibre, plutôt du soir, que ce haut fonctionnaire a su jouer aussi en politique, dont il est toujours resté très distant. Hormis un passage au cabinet d’Hubert Curien, ministre de la recherche sous Mitterrand, au tournant des années 1980 et 1990. Philippe Zeller est d’abord un de ces grands commis de l’État, qu’il servit trois ans aussi comme préfet de l’Ariège. On ne prête ni faille, ni aspérité à ce « bon élève » qui a l’élégance, en représentation, de ne rien mettre dans ses poches pour ne pas déformer ses vêtements.

L’Église, souvent fréquentée « sur le terrain »

Sa seule déformation professionnelle est précisément de savoir apparaître parfaitement tout en maîtrise de soi. Et de garder ses opinions, comme sa vie privée, dans le revers de sa veste. Là où l’on connaît personnellement sa famille originaire d’Alsace est à Jujurieux, dans l’Ain. Enfant, il y a passé beaucoup d’étés dans la maison familiale. « Son père, Claude Zeller, a été 24 ans adjoint au maire », rappelle-t-on à la mairie de ce village non loin de Lyon, la ville natale de Philippe Zeller, où il a fait son lycée. Et qui a fait de cet amateur de football un supporteur indéfectible de l’Olympique lyonnais. Il se réjouit par avance de suivre le championnat italien. L’occasion en même temps de perfectionner un italien, dont il ne possède pour l’heure que des rudiments. De quoi nourrir aussi sa curiosité.

« J’aimais beaucoup feuilleter le dictionnaire des noms propres et m’émerveillais en découvrant des noms de pays », raconte-t-il pudiquement de son enfance, sans prétendre à une vocation diplomatique précoce. Rien ne destinait en effet ce fils de dirigeant d’assurances, diplômé d’HEC, à embrasser la fonction publique à laquelle il est toutefois resté fidèle depuis l’ENA. En restant également toujours respectueux de l’Église, qu’il a souvent fréquentée « sur le terrain ». Et qu’il s’apprête, à présent, à découvrir au sommet.

Assemblée générale 2016

Ecrit par Webmaster le 28 septembre 2016. Publié dans Actualité de l'association, Assemblées Générales

Notre assemblée générale annuelle a eu lieu cette année à Verdun le samedi 24 septembre au Centre Mondial de la Paix, en cette année anniversaire du Centenaire de la bataille qui a vu tant de nos compatriotes disparaître dans ces terribles combats.

L’assemblée a été présidée par notre nouveau President Gabriel Villeroy de Galhau, en présence de notre vice Président meusien Philippe Martin et de Denis Schaming, Chancelier 

Claude Leonard Président du Conseil Départemental de la Meuse nous a fait l’honneur de sa présence.

Vous pouvez télécharger le compte rendu en cliquant sur le lien suivant : TÉLÉCHARGER

Homélie prononcée par le Cardinal Paul POUPARD

Ecrit par Webmaster le 15 février 2016. Publié dans Actualité générale

Les amis de Saint-Nicolas trouveront ci-après le texte de l’homélie prononcée par notre « Cardinal Protecteur » Paul POUPARD prononcée lors de la messe solennelle de Saint-Nicolas le 6 décembre dernier, célébrée en notre sanctuaire lorrain à Rome.

Notre voyage-pélerinage a rassemblé plus de 140 personnes, de Lorraine et d’ailleurs pour cette occasion traditionnelle.

La messe a été concélébrée notamment par S E  le Cardinal Robert SARAH, Préfet de la Congrégation pour le culte divin ; Mgr Patrick VALDRINI, Pro Recteur de l’Université Pontificale du LATRAN et les Recteurs de Saint Louis des Français et de Saint Nivolas des Lorrains.

Visualiser l’homélie

Un nouveau président pour l’association

Ecrit par Webmaster le 18 décembre 2015. Publié dans Articles de presse

Gabriel Villeroy de Galhau vient succéder à Bernard Guerrier de Dumast à la tête de notre association.

Pour plus d’information, n’hésitez pas à lire l’article parut le 18 décembre 2015 dans l’Est-Républicain, pour cela cliquer sur l’image ci-dessous.

Cliquez ici sur l'image pour afficher l'article.